...Et dieu se tut
- Helioss (2020)You are listening to the song ...Et dieu se tut by Helioss, in album Devenir Le Soleil. The highest quality of audio that you can download is flac . Also, you can play quality at 32kbps, view lyrics and watch more videos related to this song.
Lyrics
Deuil hanté d'une grande présence illusoire
Défaite d'une immense pensée, d'un grand espoir
Les cieux ennuagés confondent finalement le regard
Il fut grand bruit il est silence de marbre.
A nouveau les étoiles infinies furent à leur place
La longue errance aveugle vint alors à son terme
Enfin la création ne se voile plus la face
Liberté retrouvée des astres que plus rien n'enferme.
Un grand silence derrière les lourdes portes
Immensité vide plongée dans la torpeur
La fin des processions et des longues cohortes
Plus aucun pas ne résonne vers le choeur.
A genoux, mains tendues, yeux levés
Ni juste ni pêcheur, simplement égaré
A jamais seul, dans cette absence, perdu
Car ce fut le jour où dieu se tut.
Autour des temples s'amassent des ruines
Bientôt les hommes de pierre se couchent
S’assèchent les bassins, se figent les huiles
Se taisent les orgues, se ferment les bouches.
Humanité exorcisée, liée de prières, enchaînée de doutes
Dans ce désert aride, comblée de renoncement, vaincue de fautes
Pluie de honte et océan coupable, à la recherche de l'ultime route
Un chemin révélé, une ligne, une corde tendue d'un monde à l'autre
Là où un feu obscur ravageait les âmes, les passions, les corps
Laissons ces souffrances se consumer dans les cendres de la vérité
Faisons de nos larmes un breuvage dirigé vers les vivants et les morts
Avant que faute de devenir nous déclarions «nous ne serons rien, nous avons été»
Réjouissez-vous ! Car nous avons été abandonnés
Embrassez-vous ! Nous ne sommes plus entravés
Étreignez-vous ! Car nous sommes rassemblés
Réjouissez-vous ! Nous sommes à nouveau nés.
Dans la joie, mes frères, nous communions
Allègrement, plantons les derniers clous
Portons haut les couleurs du deuil
Et dans la terre, descendons le cercueil.
Un grand silence derrière les lourdes portes
Immensité vide plongée dans la torpeur
La fin des processions et des longues cohortes
Plus aucun pas ne résonne vers le choeur.
A genoux, mains tendues, yeux levés
Ni juste ni pêcheur, simplement égaré
A jamais seul, dans cette absence, perdu
Car ce fut le jour où dieu se tut.
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