D'autres chemins à fouler
Dautres villes traverser
Lair est partout le même
Vicie et lourd, si loin des souvenirs.
C'est en contemplant ces toits écarlates
Et ces murailles aux pierres bien appareillées
Que vous nous dlectons de votre chute proche
Nous les éternels bannis
Chaque jour nous loigne un peu plus de la ralité
Pourtant vous nous cherchez sans arrêt dans les os de votre mère.
Notre mémoire si longtemps bâillonnée par des bannières ridjcules
Par vous nous que l'empire du monde ne nous reviendra plus
Depuis que les idoles de marbre ont pris possession des sanctuaires d'ici
Même leurs noms ont changé
Bientôt les chênes verront l'heure de votre chute
Et les corbeaux goûteront le fruit de vos orbites.
Reclus dans vos mémoires le chant s'est dilué
Ne reste qu un langage dont vous avez perdu le sens
Vos verdicts sans gloire nous honorent
Plutôt crever que de marcher dans vos palais infectés.
Derniers nes d'une branche morte
Même le ventre des femmes rejette notre sang
Vos craintes sont notre nourriture
Et la nuit restera notre royaume.
Peuple qui n'a jamais accept la Mort
Reclu dans les livres, craint et hai
Nous attendrons que la dernière mémoire meure
Et l'oubli sera notre dernire sentence
Personne ne comprendra notre histoire
Personne ne nous verra tels que nous sommes
A la recherche d'un passé révolu vous errerez
Vous vous mentirez en fantasmes et aberrations.
Idiots magnifiques qui aimeraient nous voir pendus
Prenez garde à cette roue qui tourne
Les rois d'aujourd hui ne sont que les parias de demain
La progéniture de votre troupeau finira bien par cracher sur vos tombes.
...La peste étendra ses ailes...
Déjà vos marbres ne sont plus aussi éclatants
...La peste étend ses ailes...
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